supprimer instagram quand on est entrepreneur en ligne

Supprimer Instagram quand on fait du business en ligne : folie ou lucidité radicale ?  

« What tu as décider de supprimer Instagram ?! » La vraie liberté est celle qu’on se créé et que l’on choisit pour soi.  Au moment où j’écris cet article cela fera bientôt un an que j’ai supprimé toutes les app de mon téléphone : Facebook, Instagram et LinkedIn. Et cet article est écrit par mes soins avec ma sensibilité, mon authenticité et peut-être mes quelques fautes… humaines. Car je n’en peux plus de lire ChatGPT dans chaque post sur internet. Et à mes yeux cela rend les gens encore plus matrixés par l’IA au moment où seule la voix permet se faire entendre avec sincérité. Disclaimer : j’utilise chatGPT chaque jour pour ma vie perso et pro. Mais lire ces textes aujourd’hui et comme c’était déjà le cas avec la méthode AIDA de copywriting de l’époque bah je n’aime pas c’est tout.

Dans cet article je vais vous expliquer : 

  1. Pourquoi je prends cette décision
  2. Comment je vais m’y prendre
  3. Comment je vais développer mon business en ligne sans présence sur les réseaux
  4. Je partage du contenu qui mène à la réflexion sur ces sujets
  5. Conclusion : le phœnix qui renaît de ses cendres

Pourquoi je prends cette décision de supprimer Instagram ?

Je ne sais même pas dans quel ordre te raconter tout cela… mais je vais t’expliquer MA décision et mes réflexions. Dernièrement quand je me sentais fatiguée je pouvais prendre quelques minutes à m’allonger et au bout d’une minute je pouvais prendre mon téléphone et via le navigateur aller sur insta et je regardais les stories des personnes que je suis. Et à chaque fois je me rendais compte que c’était quasi machinale, j’allais chercher cette dose, ce shoot de pseudo-réconfort. Mais en réalité ça me rajoutait de la fatigue mentale. Au bout de 5 minutes j’éteignais mon téléphone et prenais le temps de me reposer… vraiment et au calme (un calme physique et mental). Ce chemin n’a pas été simple et limpide. Cela m’a demandée de la connexion, de la conscience réelle du moment présent. 

La deuxième raison qui me pousse à cela c’est que je ressens un désalignement profond avec cette façon de faire du business en ligne. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu l’âme rebelle. Enfant, je me souviens de vouloir faire différemment car je ne voulais pas faire comme tout le monde. Non pas par volonté d’originalité, non.  J’ai toujours voulu sincèrement faire bouger les lignes, tracer d’autres chemins… même si cela me menait souvent à avancer seule. 

J’ai une pensée en arborescence alors je sais une chose : je ne peux pas faire pour faire mais comprendre pourquoi et accepter ensuite de faire ou non. 

C’est aussi avec cet état d’esprit que j’avais voulu devenir travailleure sociale : faire bouger et changer le monde à mon échelle. Et ma carrière (avant de devenir entrepreneure) était dans la protection de l’enfance en danger. Encore plus qu’hier, et parce qu’aujourd’hui je suis mère alors je ne peux laisser les choses apporter du chaos dans ma vie et celle de mes enfants. Dans la partie 4 de cet article je partagerai avec toi les pistes de réflexions sur l’impact des réseaux sociaux. 

Je fais partie de celles et ceux qui aujourd’hui disent STOP. Stop à ce que produisent les réseaux sociaux Instagram et TikTok dans nos vies et celles de nos enfants. 

Comment je vais m’y prendre

Effectivement, aujourd’hui j’ai pris une décision en plus radicale : supprimer Instagram et ma présence des réseaux sociaux. Ça veut dire quoi ? C’est surtout sur Instagram où cela sera visible. Voici les étapes que je vais entreprendre pour le faire : 

  • La réflexion. Je prends cette décision qui mûrissait en moi depuis plus d’un an. Et je l’assume pleinement dans mon corps et mon esprit.
  • L’action. J’unfollow tout le monde de mon compte.
  • J’archive tous les posts, je nettoie ma bio.
  • Le pont. Je publie deux posts : un qui explique cela et un qui explique ce que je fais et où me trouver. 
  • Le renouveau. Je continue mon chemin presque seule : souvent quand on choisit de faire différemment, on marche seuls un temps. Il faut du courage, parfois un soupçon de folie. Mais je crois qu’il faut surtout de la foi.
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Je sais une chose : c’est une décision que je trouve saine pour moi alors même si certains moments je peux ressentir le FOMO (fear of missing out : la peur de rater quelque chose) je continue sur ma lancée. À chaque fois que j’ai fait différemment je me suis retrouvée dans un tourbillon plus ou moins inconfortable avant de récolter des fruits insoupçonnés. Alors je vais être patiente, active et ancrée dans ma foi.

Comment je vais développer mon business en ligne sans présence sur les réseaux ?

Je rédige ces lignes et j’ai le cœur qui bat… de peur oui mais surtout d’excitation car je dis non à un système et je me dis un grand OUI à moi. Et cela n’a pas de prix. Je suis pleine de gratitude de pouvoir m’offrir ce luxe de choisir. Choisir ce qui me convient et qui me fait du bien. 

J’ai un business en ligne : oui. Il a même pris un tournant ces derniers mois. Car j’ai été assez absente au cœur de mon solo-business pour 2 raisons.

La première c’est que j’étais dans le run pour faire décoller et briller MyKlub la plateforme de coaching et formation en ligne que j’ai co-fondé. S’occuper d’une start-up ce n’est pas une balade dominicale lol. Et la deuxième raison est que j’ai fait un burn-out… je connais bien les raisons de celui-ci et peut-être un jour je le raconterai publiquement mais pas maintenant. C’est mon intimité. La seule chose que je veux que vous sachiez c’est que cela n’a rien à voir avec mon activité en ligne de mentor, coach et stratège visionnaire. Mais quand tu ressors d’un burn-out tu ne peux plus faire comme avant. Et qui plus est j’ai 42 ans et à la quarantaine tu sais aussi bien exprimer le fameux « allez dégage » à tout ce qui ne te plait pas ou n’est pas (plus) aligné. 

Ok j’en viens à comment je vais développer mon business en ligne ! Ce sera avec YouTube principalement. C’est mon canal principal depuis quelques mois déjà et j’aime ce format. Je n’ai aucune contrainte et je n’ai pas besoin de consommer pour créer. Tu peux même cliquer sur l’option youtube qui dit « me montrer moins de shorts dans mon flux ». Car en plus de ne plus en créer je n’en consomme plus du tout. C’est le retour du slow content et du slow business. En détail ma stratégie donne quoi ? Je te dis tout, tu peux copier :

  • Canal principal d’acquisition : YouTube via mes formats de vidéos longues. Je privilégie deux types de vidéos : les vlogs et les formats face cam avec mes prises de positions et choix conscients.
  • Canal secondaire d’acquisition : la publicité méta. J’ai des petits produits qui se vendent et qui seront mis en avant sur une stratégie low ticket funnel with ads. C’est très américain et ça amène des leads qualifiés (car clients petits prix). Ici ce sera via mes templates Notion en priorité. 
  • J’ai une pyramide d’offres claires à travers The Glow CEO. The Glow CEO c’est tout un univers pour accompagner les entrepreneur(e)s amitieux qui ressentent que c’est bazar dans leur tête et leur business qu’il est temps de clarifier, structurer et organiser au mieux leur business afin que celui-ci soit encore plus que jamais au service de leur vie et leurs rêves.
  • Et enfin un aspect que trop d’entrepreneurs sur le web mettent de côté au point où la solitude les fait acheter des mastermind à plus de 20k : une présence en live dans la vraie vie via des évènements, du networking, des partenariats, de la prospection sur place, etc.
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Et si de nouvelles façons émergent dans ma stratégie je partagerai ça sur ma chaine YouTube : youtube.com/@amelrachem/

Je partage du contenu qui mène à la réflexion sur ces sujets

J’ai longuement creusé ces sujets, non pas en tant qu’experte mais en tant que femme concernée. Voici ce qui m’a fait réfléchir, secouée et parfois même bouleversée…

Tu peux trouver tellement d’articles au sujet des réseaux sociaux et de leur impact négatif sur la vie des gens quel que soit leur âge. Mais depuis que TikTok a failli être interdit aux US ça a permis de faire jaillir de vraies discussions et décisions à ce propos. Comme en Australie, où ils ont décider d’interdire les réseaux sociaux au moins de 16 ans. 

Avant de partager les contenus pour aller plus loin laisse-moi juste te parler de ces méfaits qui font peur : le brain rot, les effets sur la santé mentale et la perception de soi. 

  • Brain rot (cerveau qui pourrit) : sensation de perte de capacité de concentration, créativité étouffée, pensées confuses dues à une surexposition au contenu court, rapide et répétitif.
  • Dopamine hacking : les réseaux sont conçus pour exploiter notre système de récompense, nous rendant accros à des micro-doses de satisfaction (likes, notifications, scrolls infinis).
  • Doomscrolling : le scroll anxiogène, compulsif, souvent la nuit ou quand on est fatiguée.
  • Comparaison sociale passive : ce que tu regardes modifie ta perception de toi, souvent de façon inconsciente (sentiment d’échec, d’être « en retard »).
  • Altération de l’image de soi : l’estime de soi devient dépendante de l’extériorité (engagement, retours, visibilité), surtout pour les femmes créatrices.
  • Désorientation identitaire : à force de performer des rôles sur les réseaux, on se déconnecte de sa voix authentique.
  • La violence numérique : harcèlement et cyberviolence normalisée (on parle de hater dans notre jargon mais c’est pas normal), amplification de la haine avec effet de meute, et j’en passe.

Article sur le brain rot : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2024-12-05/pourquoi-le-brain-rot-ce-mal-inquietant-lie-aux-reseaux-sociaux-est-elu-mot-de-l-annee-a-oxford

Série Netflix au sujet du harcèlement sur les réseaux sociaux : Adolescence

Article sur la dopamine et les effets négatifs des réseaux sociaux : https://www.crnl.fr/fr/actualite/dopamine-comment-applis-piegent-notre-cerveau

Vidéo YouTube à ce sujet que je trouve intéressante : 

Mes 2 vidéos à ce sujet : 

Conclusion : le phœnix qui renaît de ses cendres

Alors oui je ne vais pas te dire que c’est simple pour moi. Je choisis encore une fois dans ma vie d’emprunter un chemin de solitude. Un choix qui va générer l’inspiration et l’effet ouah c’est sûr mais aussi le jugement. 

Car en choisissant de quitter complètement Instagram je perds : un flux d’audience rapide, une pseudo-visibilité, la perception de ne plus être dans le game du biz en ligne. Mais au-delà de ça j’y gagne ! 

Je gagne à préserver mon énergie, ma pensée profonde, une vraie créativité, ma congruence et la paix. 

Cet acte n’est pas seulement un choix personnel et professionnel. C’est un refus. Je refuse haut et fort un système. Un système qui colonise nos esprits, notre attention, nos rythmes, nos enfants et nos vies… Je refuse d’être assimilée encore une fois. Je refuse de me trahir pour correspondre. Et je choisis de dire non au bruit pour me dire un immense OUI à moi-même. 

Je rêve d’un monde meilleur ! Et comme le dit Mickael Jackson dans sa chanson Man in the mirror : « if you wanna make the world a better place, take a look at yourself and make a change ».  Alors ce changement commence par la femme que je vois dans le miroir. 

Si tu veux toi aussi un business à ton service et pas l’inverse, avec un écosystème d’offres alignée à toi et ta vie prends RDV avec moi et on verra comment je peux t’accompagner vers cet objectif précieux : https://calendly.com/amel-rachem/rdv-30-minutes

1 réflexion sur “Supprimer Instagram quand on fait du business en ligne : folie ou lucidité radicale ?  ”

  1. Merci pour cet article authentique, réaliste et surtout aligné avec toi même. Rien ne sert de calquer des modes de fonctionnement à la mode si cela ne nous ressemble pas. Bravo à toi !

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